L'idéologie punk est la pensée (textes de chansons, presse alternative, fanzines), le graphisme et l'esthétique (Sex Pistols, The Clash, Jamie Reid, ...) du mouvement punk et ses variantes dans le temps.
Son action liée au do it yourself (en français : faites le vous-même) est ouvertement politique, liée à la contestation de l'ordre établi, à la notion de liberté individuelle, à l'anarchisme (Crass, Jello Biafra, Bérurier Noir, etc.).
De nombreux auteurs comme Greil Marcus ont, après 1977, éclairé d'un jour nouveau les origines d'un mouvement qui a son importance dans la culture occidentale depuis son apparition à la fin des années 1970.
L'idéologie punk est basée sur des concepts existentialistes, anarchistes, individualistes, antiautoritaires, égalitaires voire nihilistes, avec une forte revendication de liberté personnelle et sociale, de contestation de la loi et des autorités, souvent antiraciste, antinazi luttant ouvertement contre le racisme via l'expression artistique ou musicale.
Ainsi le punk, met en avant l'urgence, l'improvisation, la singularité, le désordre et voire l'émeute. La « philosophie punk » se caractérise par l'esprit de subversion, le « do it yourself », le détournement des codes, la dérision, la mise en place de structures « alternatives », l'anticapitalisme, la liberté maximale de l'individu et la mise en place d'un cadre de vie comportant le moins de restrictions possibles.
Le punk est un genre musical qui est ainsi associé avec beaucoup de slogans : no future (en français : « pas d'avenir »), punk's not dead (en français : « le punk n'est pas mort ») ; les titres des Clash comme White Riot (en français : Émeute blanche). Craig O'Hara a publié en 1995 un ouvrage ensuite édité en plusieurs langues, intitulé en français La Philosophie du punk, philosophie alternative promise selon lui à un bel avenir.